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Création (11/10 11:06)
Chacun connait l'attachement que j'ai pour les disciplines de tir à l'arc originelle, celle de nos ancètres chasseurs, archers de guerre ou simple tireur. Avec le plaisir de toucher une cible avec le plus simple matériel, un arc, et une flèche.
J'ai donc créé ce blog, qui servira de lien et de source de connaissance pour tous les archers traditionnels pratiquant le tir de parcours ou la reconstitution médiévale du 15° siècle. Pour les archers du club de tir à l'arc de Wingles que je préside, et tous ceux qui voudront bien nous rejoindre
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Montreuil sur mer octobre2013
08/11/2013 18:46
Voici le compte rendu de cette sortie venteuse par dame Julie et messire Antoine de la Mesnie 1415, groupe d'animation médiéval dont je fais partie et dont je vous reparlerai
Samedi 26 octobre à 13h, arrivée d'Antoine avec le camion et d'Annick avec la Polo à la Gacogne, suivis de près par Victor, Valentin et Daphné. Le chargement s'effectua avec beaucoup d'ordre car celui-ci n'était pas aussi grand que prévu.
Départ pour Montreuil à 15h sous un beau soleil, Victor et Valentin ouvrent la voie, suivis de près par Patrick, Daphné et Marie-Jo dans le camion et enfin Antoine et Annick ferment la marche à bord de la super polo!!
Arrivée à Montreuil où Christian, Bernard, Josie et André attendent déjà pour installer le campement. Le montage se fait rapidement et toujours sous un grand soleil!
17h30 ca y est tout est installé, la grande tente ronde n'a jamais été aussi bien tendue... Après un petit toast à cette dernière manifestation 2013 avec la bière de Crécy en Ponthieu, direction le bar à soupe de Montreuil. André, Josie, Christian, Bernard et Marie Jo décident de s'y rendre en voiture tandis que Daphné, Valentin, Victor, Annick, Antoine et Patrick font une petite partie de cache-cache en chemin... Le repas était très bon et copieux, Valentin a même avoué que c'était meilleur que du Mac Do : c'est pour dire!!!
De retour au campement, certains vont se coucher, Christian rentre chez lui et les autres décident de faire une partie de tir à la bougie. Pour cette fois c'est la bougie qui a gagné car ni Annick, ni Antoine, ni même Valentin n'ont réussi à l'éteindre de façon réglementaire (avec de la terre ça ne compte pas Antoine!!).
Après une nuit éventée et plutôt courte pour les campeurs ,alors que pourtant le changement d’heure a allongé la nuit, tout le monde s'est rejoint sous le auvent pour prendre un petit déjeuner avec du pain frais acheté de bon matin par Marie-jo, Patrick, Annick et Christian pendant qu'Antoine, Valentin et Daphné retendaient les cordages et retapaient les piquets des tentes malmenées par le vent. Julie, Josie et André arrivent sur le campement vers 9h30, il faut maintenant tout installer et se changer malgré le vent plutôt violent et les quelques gouttes qui commencent à tomber (gardons le moral!!!). Nous sommes malheureusement obligé de démonter le auvent car un œillet s'est déchiré sous la force du vent ; nous décidons aussi d'installer les armures et les flèches plus loin pour s'abriter un peu tandis que l'échoppe restera en plein vent à côté des tentes. Les premiers badauds arrivent vers 10h15, tout est près! Nous sommes rejoints par Pierre-Jean puis par Laetitia.
Vers 13h, nous décidons de faire une pause pour manger, de manière très conviviale et un peu à l'étroit dans la grande tente ronde (et odorante grâce au nouveau gambison de Christian...) car le vent a été rejoint par une forte pluie...Tous ensemble dans le tepee, assis en cercle, Valentin nous servit(oui c’est possible !) la soupe au potiron préparée par Marie-jo.
La pause fut bien plus longue que prévue car nous n'avons pu ressortir que vers un bon 15h. Cela clôtura à peu près notre animation, le temps de faire la vaisselle (avec Christian au torchon!!!!) le vent ayant à peu près séché les affaires, nous décidons de démonter le campement, d'autant qu'une autre vague de pluie est annoncée.
À 17h le camion étant chargé, nous reprenons la route vers la Gacogne avec Annick, Valentin, Victor, Daphné, Laetitia, Marie-Jo, Patrick, Julie et Antoine tandis que Bernard, Josie, André, Pierre-Jean et Christian rejoignent leurs logis.
Le rangement s'est effectué sans encombre pendant que Victor faisait prendre un petit bain de boue à sa mini... Après une petite collation chez Patrick et Marie-Jo, chacun est reparti chez soi.
Pour résumer cette manifestation, où il y a eu à peu près 2500 personnes, la matinée a tout de même été bien animée et l'hypocras s'est bien vendu, mais elle fut très éventée et pluvieuse surtout l'après midi nous avons d'ailleurs appris le lundi par la météorologie nationale que Montreuil et le Pas de Calais avaient subi une tempête baptisée « Christian »!!!! Nous comprenons mieux!!!
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Montreuil sur mer octobre2013
07/11/2013 19:22
voici le compte rendu de sire Antoine et dame Julie de la Mesnie 1415
Samedi 26 octobre à 13h, arrivée d'Antoine avec le camion et d'Annick avec la Polo à la Gacogne, suivis de près par Victor, Valentin et Daphné. Le chargement s'effectua avec beaucoup d'ordre car celui-ci n'était pas aussi grand que prévu.
Départ pour Montreuil à 15h sous un beau soleil, Victor et Valentin ouvrent la voie, suivis de près par Patrick, Daphné et Marie-Jo dans le camion et enfin Antoine et Annick ferment la marche à bord de la super polo!!
Arrivée à Montreuil où Christian, Bernard, Josie et André attendent déjà pour installer le campement. Le montage se fait rapidement et toujours sous un grand soleil!
17h30 ca y est tout est installé, la grande tente ronde n'a jamais été aussi bien tendue... Après un petit toast à cette dernière manifestation 2013 avec la bière de Crécy en Ponthieu, direction le bar à soupe de Montreuil. André, Josie, Christian, Bernard et Marie Jo décident de s'y rendre en voiture tandis que Daphné, Valentin, Victor, Annick, Antoine et Patrick font une petite partie de cache-cache en chemin... Le repas était très bon et copieux, Valentin a même avoué que c'était meilleur que du Mac Do : c'est pour dire!!!
De retour au campement, certains vont se coucher, Christian rentre chez lui et les autres décident de faire une partie de tir à la bougie. Pour cette fois c'est la bougie qui a gagné car ni Annick, ni Antoine, ni même Valentin n'ont réussi à l'éteindre de façon réglementaire (avec de la terre ça ne compte pas Antoine!!).
Après une nuit éventée et plutôt courte pour les campeurs ,alors que pourtant le changement d’heure a allongé la nuit, tout le monde s'est rejoint sous le auvent pour prendre un petit déjeuner avec du pain frais acheté de bon matin par Marie-jo, Patrick, Annick et Christian pendant qu'Antoine, Valentin et Daphné retendaient les cordages et retapaient les piquets des tentes malmenées par le vent. Julie, Josie et André arrivent sur le campement vers 9h30, il faut maintenant tout installer et se changer malgré le vent plutôt violent et les quelques gouttes qui commencent à tomber (gardons le moral!!!). Nous sommes malheureusement obligé de démonter le auvent car un œillet s'est déchiré sous la force du vent ; nous décidons aussi d'installer les armures et les flèches plus loin pour s'abriter un peu tandis que l'échoppe restera en plein vent à côté des tentes. Les premiers badauds arrivent vers 10h15, tout est près! Nous sommes rejoints par Pierre-Jean puis par Laetitia.
Vers 13h, nous décidons de faire une pause pour manger, de manière très conviviale et un peu à l'étroit dans la grande tente ronde (et odorante grâce au nouveau gambison de Christian...) car le vent a été rejoint par une forte pluie...Tous ensemble dans le tepee, assis en cercle, Valentin nous servit(oui c’est possible !) la soupe au potiron préparée par Marie-jo.
La pause fut bien plus longue que prévue car nous n'avons pu ressortir que vers un bon 15h. Cela clôtura à peu près notre animation, le temps de faire la vaisselle (avec Christian au torchon!!!!) le vent ayant à peu près séché les affaires, nous décidons de démonter le campement, d'autant qu'une autre vague de pluie est annoncée.
À 17h le camion étant chargé, nous reprenons la route vers la Gacogne avec Annick, Valentin, Victor, Daphné, Laetitia, Marie-Jo, Patrick, Julie et Antoine tandis que Bernard, Josie, André, Pierre-Jean et Christian rejoignent leurs logis.
Le rangement s'est effectué sans encombre pendant que Victor faisait prendre un petit bain de boue à sa mini... Après une petite collation chez Patrick et Marie-Jo, chacun est reparti chez soi.
Pour résumer cette manifestation, où il y a eu à peu près 2500 personnes, la matinée a tout de même été bien animée et l'hypocras s'est bien vendu, mais elle fut très éventée et pluvieuse surtout l'après midi nous avons d'ailleurs appris le lundi par la météorologie nationale que Montreuil et le Pas de Calais avaient subi une tempête baptisée « Christian »!!!! Nous comprenons mieux!!!
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petite video
20/06/2013 14:40
Une petite video de nos amis anglais, tout y est, y compris la meteo!!!
http://www.youtube.com/watch?v=eisJk2ouKJc&feature=player_embedded
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Le tir aux marques
02/01/2013 17:55
TIR AUX MARQUES OU TIR D'ARTILLERIE
L’origine du tir aux marques est la même que celle du tir à la cible de 45 degrés. Sur le chemin de l’église des villages et des villes d’Angleterre le dimanche, et pour accomplir l’entraînement obligatoire, les archers de longbow s’amusaient entre eux à tirer une variété de marques ad hoc sur leur route.
Distinct du tir d’origine à la Billebaude, les marques ne sont plus des tas de terre, ni des bâtons, ni des cibles avec un rond noir. De plus, contrairement au tir à 45 degrés sur cible, les Marques ne sont pas tirées en aller/retour mais séparées à des distances et dans des directions variées.
Un groupe d’archers, jusqu’à une centaine, marche d’une Marque à une autre où les flèches sont retirées du sol, tirées et ainsi de suite.
La longueur de tir varie de 80 à 280 yards (73 à 255m).
L’angle de l’arc et la trajectoire des flèches varient considérablement de 45 degrés pour une élévation du tir au Camp du Drap d’Or (240 yards, 220m) à une élévation jusqu’à 80 degrés au-dessus d’une rangée d’arbres pour une Marque à seulement 80 yards (73m) de l’autre côté. Aucune mesure artificielle n’est admise, ni repères pour viser sur l’arc.Ce type de tir était un entraînement essentiel pour l’archer du Longbow.Il devait être capable de juger avec précision et tirer sur des distances variées. Il devait pouvoir le faire sur un terrain ondulé avec tous les effets optiques en estimant les distances.
Comme l’archer de Longbow médiéval était expert pour son tir de précision sur une trajectoire plate, il l’était aussi pour un tir plongeant pour parvenir à atteindre l’adversaire caché derrière les murs des fortifications ou d’autres obstacles. Ce type de tir affine les usages accomplis du Longbow et demande un entraînement considérable pour atteindre une bonne compétence.
Même avant la dissolution des armées d’archers de Longbow, ce type de tir était pratiqué dans les champs de Finsbury et Southwark à Londres et dans les champs dans et autour des villes les plus importantes d’Angleterre.
Il y a peu de compagnies de Longbow qui font revivre ce genre de tir. Les plus éminentes parmi ces dernières sont la Fraternité de St. Georges et le Finsbury Mark, dont l’origine remonte aux archers qui tiraient dans les champs de Finsbury à Londres dans les années 1490.
Un tir aux Marques se déroule pendant une journée entière et continue pendant un week-end. Il a lieu dans les pâturages ondulés de grands domaines. Le marquage est fait en tirant 3 flèches à chaque marque avec le plus grand score pour les flèches les plus proches de la marque.
La Fraternité de St. George donne le 1er score de 12 points à une demie longueur d’arc, ensuite ¾ de longueur d’arc donne 7 points, ensuite une longueur d’un et ¾ d’arc donne 3 points. Un autre type de marquage compte seulement la flèche la plus proche chez les hommes, les femmes et les juniors.
Pour être équitable et préserver la sécurité, il est normal que pour les distances les plus grandes, les hommes tirent d’abord, puis les archers avancent pour le tir des femmes et avancent une nouvelle fois pour le tir des juniors.
Comme alternative, un Officier peut conduire les femmes en avant à un angle d’au moins 40 degrés de la position des hommes et un autre Officier pour les juniors à un angle de 40 de la position des femmes. Sur un signal convenu tous peuvent ensuite tirer. De même, tous doivent arrêter à un signal convenu différent.
Le sport de golf est un descendant du tir aux Marques. Les distances et angles de tir sont très similaires. C’est un style de tir qui imite précisément l’archer d’antan. Cela donne une merveilleuse journée et des archers accomplis.
La Fraternité de St georges
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Le beursault
31/12/2012 16:01
LE BEURSAULT
La pratique de l’archerie a subit des adaptations depuis ce qu’elle était au moyen âge jusqu’à devenir un des plus vieux sports Olympiques. Mais le tir à l’arc, en France, a aussi été influencé par l’histoire. Des pratiques de tir à l’arc actuel ont été fondées en des temps où les archers étaient honorés pendant des jeux à l’issu desquels le gagnant était proclamé “roi” des archers de sa cité, le meilleur des archers. Il était exempté d’impôt pendant une année et devait remettre son titre en jeu l’année suivante. Malheureusement, les nouveaux rois ne sont plus exemptés d’impôt mais ils gagnent le respect de tous les autres archers. Le tir Beursault ou « tir au Beursault », est issu de ces traditions vivantes. Ce mot doit rappeler à la fois l’art du tir à l’arc mais aussi une façon de tirer à l’arc qui est typique à la France. Le Beursault est autant un bâtiment dédiée uniquement au tir à l’arc qu’une manière de se comporter au tir à l’arc. En tant que discipline, il se situe entre le tir à l’arc en salle et le tir en extérieur. Quant aux bâtiments, vous pouvez voir sur la fig. 1 un jeu de Beursault typique. Les buttes sont couvertes afin que les archers puissent tirer sous un abri. De la marque du pas de tir à la butte opposée, la longueur est de 50 m. La butte maîtresse se trouve habituellement contre le logis dans lequel les archers peuvent se reposer. C’est habituellement un endroit de rassemblement pour les archers et on peut y trouver des trophées, des cartes décorées et des commodités. Aucun archer portant un arc bandé n’est autorisé à entrer à moins qu’il ne demande clairement à rentrer avec son arc et en ait reçu l’autorisation. Sinon, il doit le débander avant de rentrer. Les gardes sont les panneaux de bois verticaux qui empêchent les flèches de passer hors du jeu d’arc. Ainsi, les gens peuvent marcher sur l’allée des chevaliers sans aucun risque. Personne, hormis le roi lui-même, ne peut marcher dans l’allée du roi, et sûrement pas quand quelqu’un tire. Cependant il y a une exception. Les jeunes archers sont autorisés à se tenir dans l’allée du roi car ils tirent tout simplement à des distances plus courtes. Pas mal de jeux ont des doubles buttes comme sur la fig. 2.
Avec cette sorte de tir à l’arc à « demi-extérieure », les archers peuvent tirer en ville. Paris possède son propre jeu de Beursault, ainsi que beaucoup de villes et villages particulièrement autour de Paris et dans le nord de la France où le Beursault est plus développé que partout ailleurs. Maintenant que vous possédez une description complète des bâtiments, nous allons nous intéresser au règles du tir Beursault. Deux types différents de compétitions peuvent avoir lieu. Une chose est commune aux deux ; un archer tire seulement une flèche à chaque volée, puis il va à la butte opposée en empruntant l’allée des chevaliers. Là, il attend jusqu’à ce que tous les archers de son groupe (habituellement 4 à 6) aient tiré leurs propres flèches. Les points sont relevés et chaque archer, tour à tour, retire sa flèche de la butte et tire vers la butte opposée, et ainsi de suite jusqu’à ce que la compétition se termine. Tirer avec la même flèche nous vient du passé, quand il était difficile de se fournir en flèches rigoureusement identiques. En ce qui concerne le premier type de compétitions, elles sont régies par la fédération française de tir à l’arc (FFTA). Elles consistent en 20 haltes (allers-retours), soit 40 flèches tirées. La compétition dure deux ou trois jours, rarement plus. La compagnie l’organisant doit gérer un grand nombre d’archers qui tireront par petits groupes. Lorsqu’un groupe finit son tour, un autre peut prendre sa place. Ainsi, suivant les installations, la compagnie planifie le passage des groupes pendant plusieurs jours. Des championnats de Beursault régionaux et nationaux ont lieu une fois l’an. Avant chaque tour de compétition, quatre flèches (deux haltes) sont tirées pour le réglage des viseurs. Avant d’armer la première flèche, les archers sont invités à dire tout haut : « Archers, je vous salue » ou bien simplement « salut ». Plus qu’une marque respectueuse de politesse, cela signale qu’un archer va tirer. A la fin du tir (20 haltes), les archers peuvent faire le salut aux buttes en tirant deux flèches supplémentaires (une sur chaque butte), ces flèches ne comptant pas dans le total des points.  En ce qui concerne les points, vous serez sûrement curieux de savoir comment les scores sont établis. La carte de Beursault est très différente des blasons FITA. Les scores donnant la victoire sont les suivants : - plus grand nombre d’honneurs, - en cas d’égalité, plus grand nombre de points, - en cas d’égalité, plus grand nombre de chapelets, - en cas d’égalité, plus grand nombre de Noirs. La fig. 3 montre en détail où se situent les différentes zones nommées ci-dessus. Les honneurs sont toutes les flèches en cible. Toute flèche entrant en contact, même le plus léger, avec le cordon externe ne donne aucun honneur à l’archer. Tout cordon touché compte pour la zone de point inférieure. Par exemple, le cordon du chapelet, s’il est touché, ne compte pas comme chapelet ; de plus, ce n’est pas un 3 qui est gagné mais seulement un 2. Toutes les règles ont leur exception, ainsi il n’en va pas de même pour les noirs ; si la zone de noir est atteinte, et même si la flèche touche le cordon séparant la zone à 3 points de celle à 4 points, la flèche compte pour un 4, un chapelet et un noir. Voir la fig. 4 pour le détail concernant le comptage des points ainsi que pour les diamètres des cordons principaux.  Pour être qualifiés aux championnats de France, les hommes avec arc classique doivent faire, au moins, 40 honneurs et 12 chapelets ou 39 honneurs et 15 chapelets Les hommes avec arc à poulies doivent faire au moins 40 honneurs et 20 chapelets. Les femmes avec arc classique doivent faire au moins 39 honneurs et les femmes avec arc à poulies doivent faire 40 honneurs. Un autre détail est à considérer : le centre de la carte Beursault est placé à 1,10 m au dessus du sol. La raison en est aussi vieille que l’apprentissage du tir à l’arc au moyen-âge. En ces temps, les archers s’entraînaient en tirant avec le soleil dans le dos puis en face d’eux (aller-retour ou halte) et ils devaient atteindre une cible placée à 1,10 m du sol, la hauteur du défaut d’armure d’un adversaire à pied. Il existe un second type de compétitions. Elles sont gérées par quelques clubs de tir à l’arc qui s’appellent compagnies (venant du terme utilisé pour designer une troupe militaire). Habituellement, les compétitions comportent 30 haltes soit 60 tirs. Elles peuvent durer des semaines. Généralement, un jour de la semaine est dédié à la participation des archers à la compétition. Les résultats sont rendus à la fin d’une période choisie. Chaque archer tente de remporter le prix au noir. Une petite carte comportant uniquement le chapelet et appelée marmot est placée au milieu de la carte ; voir fig. 5. Si un archer effectue un très bon tir, c’est à dire un noir, le marmot, est enlevé avec la flèche plantée dedans. Elle est donnée à l’archer qui doit dire : « merci Chevalier ». Puis, le marmot sur lequel le nom de l’archer est inscrit sera comparé avec les autres collectés jusqu’à la fin du concours. Chaque archer peut avoir plusieurs marmots. Plusieurs archers peuvent gagner, un pour chaque type d’arc : par exemple, arc classique, arc à poulies et arc nu. La règle est déterminée par la compagnie. L’archer utilisant un type d’arc et qui a l’impact de flèche le plus proche du centre représenté par une croix gagnera le prix. Généralement, il y a aussi un prix spécial dans lequel le meilleur score (comme expliqué plus haut) est récompensé. Les compétitions de Beursault sont imprégnées de respect, de politesse et de sérénité. Les archers n’y sont plus des adversaires, ils sont une grande famille ressemblée autour du Beursault pour honorer l’art du tir à l’arc. Cécile Lafaurie Archers, salut !
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